la lune se promène
La lune se promène.
Dédaigneuse, entre les étoiles
Elle pavoise
En étalant sa traine.
Un moment s’arrête
Alors que je la regarde,
Suspendue au faîte
D’un grand charme.
Puis doucement elle glisse
Dans le sillage de la grande ourse,
Accompagne un moment sa course.
Décide de se laisser porter par un nuage.
Une dernière fois embrase
Puis s’éteint et se blottit
Dans le fouillis compact et sombre.
Les oiseaux poussent des cris,
Les petits ont peur de l’ombre.
Et la lune réapparaît
Plus brillante que jamais.
Elle rit
Et s’éteint là-bas au bout de la nuit