mon île, ma chimère
O île dorée
Toujours dans mes pensées,
Tu détiens les secrets
De l’enfant que j’ai été.
C’est sur tes plages chaudes
Que les jeunes baguenaudent,
Que leurs corps dénudés
Prennent leur couleur café.
Dans les sous-bois de tes forêts
Croissent les étranges orchidées,
Admiration des vacanciers
Trouvant l’exceptionnel à photographier.
Du haut de tes montagnes
Dégringolent les cascades.
Au milieu de tes fougères
Tu gardes tes mystères.
Dans ton ventre les braises
Du piton de la fournaise
Qui souvent se déchaine,
Reprenant son domaine.
Perle, tu as pour écrin
L’océan indien
De tous côtés gardée par la mer
Tu es ma chimère.
Septembre 2008