prise de conscience
Il marchait à la frange des vagues
Là où fini les rouleaux des lames.
Des giclées d’eau salée
Avaient déjà mouillé
Tout le bas de son pantalon.
Devant lui flottait son ballon,
Qui s’éloignait au gré des remous.
Dans son regard flou
Il n’y avait plus rien à voir,
Pas même un peu d’espoir.
Peut-être avancerait’ il ainsi
Jusqu’à l’infini ?
Petit point noir,
Dans le soir,
Qui basculerait avec le soleil.
Sa conscience se réveille.
A l’idée de la souffrance de sa mère,
S’éloigne très vite de la mer.