mon coeur, ce jardin sans fleurs
Mon cœur, ce jardin sans fleurs
S’est endormi en sa demeure,
Un soir d’hiver,
Alors que grondait le tonnerre.
il avait semé
En ses divers parterres
Mes fleurs préférées.
Elles fleurissaient même l’hiver.
Tous les deux on s’y promenait.
Les papillons toujours nous suivaient.
Les oiseaux y faisaient leurs nids
Et nous dédiaient leurs trilles.
Par une année de sécheresse
Les oiseaux s’en furent à tire-d’aile,
Loin, très loin, Chercher asile.
Sans doute trouvèrent-ils un oasis
Car plus jamais ils ne revinrent.
Les fleurs se desséchèrent
Sur ce qui était devenu désert.
L’hiver s’est installé,
Et le temps s’est arrêté.
Mon cœur, ce jardin sans fleurs,
S’est endormi en sa demeure
Un soir d’hiver
Alors que grondait le tonnerre.