bientôt, l'hiver
La forêt vêtue d’or
A ôté sa parure
Sous son tapis s’endort
Notre mère nature
Les cris des oiseaux
Ne sont plus qu’injonctions
À fuir au plus tôt
Cette froide saison
Le vent siffle et tout bouscule
Sans aucun scrupule
Les chaumières se replient
Sur les cheminées qui fument
Tandis que l’âtre s’anime
Et tient à distance
La neige qui danse
En déployant son grand manteau blanc