souvenirs, souvenirs

Publié le par reinette

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C’est un glaçon qu’il voulait, lui qui n’en prenait jamais.
Il  l’avait mis dans son verre qu’il avait posé à côté de lordinateur, sur lequel il s’apprêtait à pianoter.

A la radio, qu’il avait d’abord allumé, chantait un groupe inconnu de moi. J’écoutais distraitement en finissant la vaisselle de midi que j’avais laissé de côté,

De retour au salon où je pensais le trouver derrière son écran, je trouvais la pièce vide.

 

Il revint un peu plus tard poussant un gros fauteuil, qu’il était allé récupérer je ne sais où. Un horrible fauteuil jaune râpé qu’il disposa devant la cheminée.

Il ressortit l’air mystérieux, revint avec une brassée de branches qu’il jeta dans la cheminée, me demanda de lui passer les allumettes. Comme un petit garçon qui s’apprête à vous faire une surprise, il mit le feu aux branches. Une fumée suffocante envahit le salon, il avait oublié d’ouvrir la trappe.


Quand j’étais jeune disait-il et que mon père vivait encore, c’est dans ce fauteuil qu’il s’asseyait. Je me revois le tirer par le bras pour qu’il m’emmène à la piscine. La scène se répétait chaque samedi après-midi, il adorait rester là, assis devant le feu. Il finissait par céder en pestant contre ces jeunes qui n’arrêtaient pas de bouger.

Sept heures, était l’heure limite que je ne devais pas dépasser et c’est souvent, rouge d’avoir couru, que je revenais. Il riait de me voir Et disait toujours - t’es à l’heure mon gars, va voir si ta mère est prête et si tu peux mettre la table.-

Le dimanche, il aimait peindre. Son chevalet sous le bras et moi sur ses talons, nous allions à la recherche de la bonne lumière.

Episodiquement, il prenait la voiture embarquait toute la famille, chien et chat compris, et nous roulions à l’aventure jusqu’à ce que mère disait « tu ne crois pas qu’il serait temps de s’arrêter » alors, il cherchait un hôtel et pendant quelques jours lui et moi nous furetions dans les alentours. Il appelait cela dépayser.

 

Jamais il ne se racontait ainsi, je me demandais ce qu’il avait pour ressortir ainsi des souvenirs

Le feu et le fauteuil me firent comprendre que ce jour-là, il ne fallait pas compter sur notre ballade habituelle. Je sortis donc ma table à repasser et commençai à ranger le linge

Publié dans nouvelles

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C
difficilec omme exercice, impossible pour moi en tout cas, bravo bataillou<br /> bises caro
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L
Souvenirs, souvenirs, tu as le don de savoir les faire partager en application à une consigne que je juge difficile , car inclure les mots dans un texte n'est pas toujours évident, à +
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R
Je te remercie pour ton soutiens, Je suis un peu dégoûter, Je ne me souvient pas d’avoir publier d’images ou fichiers incriminés. J’enlèverais aucun article sur mon blog, si cela ne plait pas, je m’en fiche et si OB supprime mon blog !!! Et bien j’en ferais un autre, sur une autre Plateforme d’hébergement. j’ai pas l’habitude de me découragé, j’ai copier toutes les adresses des blogs de mes ami(e )s alors je te retrouverais par le biais du net, Je reviens bientôt te voir plus souvent régulièrement mon déménagement prend fin… Ouf !!! Je respire… Un grand merci pour tous tes passages régulier et tes votes pour ma ville, Passe une très bonne soirée ; Bisou ………….Rose
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L
Je vais aller voir ce site....
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L
Tiens tiens mais je l'ai fait celui à aussi...<br /> bravo et bisous
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