abri de fortune

Publié le par reinette

  

Le jardin est désert.

C’est l’heure de fermeture.

Il reste là, amer,

Sur les épaules, une couverture.

 

Un bruit de clés.

Le gardien fait sa ronde.

Il doit lui dire de s’en aller,

Il n’ose pas, il a honte.

 

Il lui propose sa guérite.

Au chaud, il sera mieux.

Sa nuit sera moins triste

Pauvre vieux.

 

C’est souvent que pour la nuit

Il lui prête sa guérite.

Chienne de vie

Que de vivre sans asile.

Publié dans poésies

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L
<br /> belle évocation de cette misère au quotidien , personne ne devrais être confronté a ce genre de situation.<br /> En allant travailler j'ai vu en passant en bus un corps allongé mi sur le trottoir mis sur la route sa position laisser penser qu'il nous avait quitté la seule remarque que cela évoqué chez les<br /> gens , ce doit être un SDF, j'ai trouvé cela terrible cette société d 'indifférence.<br /> Amicalement<br /> <br /> <br />
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A
Et malheureusement, personne n'est à l'abri un jour d'être sans abri !<br /> J'ai écrit un texte sur ce sujet "Descente aux Enfers"...<br /> Bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
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M
Vivement que des solutions acceptables s'ouvrent pour eux. Merci Reinette pour ce poème d'actualité
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B
Très beau poème! Bravo!<br /> Bon dimanche<br /> ;-)
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O
Un poème touchant par la générosité du gardien. Trop de gens sont sans abris. Il faut le dire haut et fort pour espérer un changement. <br /> Bisous
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