la fête des poissons
écrit pour le jeu d'écriture de bigornette
http://les-parchemins-de-bigornette.over-blog.com/article-27418305.html
Pour la saint valentin, Il est prévu une grande fête Au large de l’océan.
Tous les poissons sont invités. Les petits, les grands, les gros. Ceux d’ici et ceux d’ailleurs.
Une seule consigne, être accompagné, oui, il faut venir en couple. Chacun doit avoir sa chacune.
Dans la mer, au dessus comme au dessous, c’est l’effervescence. Chaque poisson se demande qui, il va inviter.
Poisson chat voudrait inviter poisson lune, mais elle se fait prier. Elle veut un joli coquillage pour orner sa robe et un diadème de perles pour ses cheveux. Où va-t-il trouver tout ça ?il se demande s’il ne va pas plutôt inviter mademoiselle crevette, qui,elle, est plus modeste.
La morue n’a encore trouvée personne, le hareng non plus. Peut-être iront-ils ensemble?
La sardine crie tout haut qu’elle a déjà son compagnon, mais elle garde le secret
Du côté des baleines, c’est l’angoisse. Elles n’ont plus beaucoup de temps car il leur faut partir avant si elles veulent arriver à l’heure. Faut trouver une nounou pour garder les baleineaux, ils ne supporteraient pas le voyage. La vieille baleine qui se sent un peu lasse et trop vieille pour la randonnée propose de les garder.
Le problème de garde résolue, les baleines se font belles. Elles se vautrent à la surface pour que le soleil donne à leur peau le plus beau des reflets.
De toute part dans la mer chacun vaque à sa beauté et les messieurs font la cour aux dames qui, sont ravies et charmées
Le grand jour est pour demain
Les baleines sont en route,
La morue a accepté le hareng
Les sardines sont si nombreuses qu’elles avancent par grands bancs
Les pieuvres s’emmêlent dans leurs pattes et sont un peu à la traîne
Tous les habitants de la mer sont en route pour la fête.
Les vagues sont décorées de mousse blanche. Le vent chante doucement et la lune fait briller toutes les écailles.
Les poissons dansent, sautent et virevoltent. Ils sont magnifiques dans leurs robes chatoyantes, puis fatigués se reposent sur la crête des vagues qui les bercent doucement sous le regard de dame la lune.