après la tempête
Ravagé le paysage,
Tout est redevenu sauvage.
La terre ravinée,
Eventrée,
Ressemble à un champ de bataille.
Les beaux arbres cassés
Ou déracinés
Meurent prématurément
En laissant des trous béants
Qui se remplissent de détritus.
Les maisons sans toits
Ne renvoient plus l’écho des voix.
Les rues ne mènent plus nulle part,
Seuls les pillards
Y Trainent encore leurs panards.
Il a suffit d’une nuit dantesque,
Orages, pluies, vents
Pour que cet endroit pittoresque,
Déchiré par les éléments,
Devienne à ce point cauchemardesque
Et perde son âme.