dans le fortin, se trouvait mon destin
Levée tôt le matin
Par un joli son argentin,
Je vais vers mon destin.
Sous le bras un margotin
Pour le bonheur d’augustin.
Me suit, un gros mâtin,
Il me paraît bien mutin.
Ferait bien de moi son festin.
Pour protéger mon popotin,
M’enferme dans le fortin.
S’y trouve déjà valentin
Qui depuis longtemps me lorgnait le tétin.
N’était pas du fretin,
J’en perdis mon latin
Et lui donnai ma main.