nos étés chez grand-mère
Chaque été nous ramenait systématiquement chez grand-mère
Elle habitait une petite maison de pierres
Dans un très joli village de Provence
A la senteur de lavande
Grand-mère faisait commerce de fleurs
Derrière la maison s’étendait le champ du bonheur
Bonheur pour les yeux et bonheur parce qu’il nous faisait vivre
A travers les allées j’adorais la suivre.
Une image qui s’impose à moi encore aujourd’hui
Quand le soleil trop fort luit
Une vielle dame flanquée d’une gamine
Arrosant les capucines
Depuis longtemps la maison somnole
S’y sont installés les rousseroles
Le chemin qui y mène envahi d’herbes folles
Ne voit plus passer que les campagnols