renaissance
Des jours et des jours
Que je n’ai pas vu la lumière du jour,
Que la maladie, comme un vautour,
Me ronge les atours.
Des nuits entières,
Aussi longues que des années lumière,
J’écoute les douleurs devenues familières
En espérant que ce sera la dernière.
Ce matin s’amorce le répit
Légèrement abasourdie
Par la fenêtre ouverte, le soleil luit
Je sens croître une nouvelle vie
A plein poumons, je respire.
De joie, je délire.
J’éprouve beaucoup de plaisir
Devant cette vie à reconstruire.
Plus le temps de me lamenter.
Profiter de chaque minute de la journée.
Encore et encore aimer
Cette paix tant désirée.
Le corps et l’esprit légers.
Tout réapprendre comme un bébé.
Manger, parler, marcher,
Tout est nouveauté.
A petits pas précautionneux, avancer.
difficile d’oublier
Qu’à chaque instant, on peut être fauché
Et ne plus être celui ou celle qu’on a été.