l'aveu
suite et fin de -(1) le vol du collier - et -(2) le dîner -
de voir son patron la surprend et ne lui plaît pas.
Il s’invite à leur table et faisant abstraction de la présence du jeune homme, il lui fait la cour. Une cour bruyante et désagréable.
Le jeune homme se retire et la laisse avec lui.
elle a envie de lui dire de la ramener mais n'ose pas. se rassoit face à son patron et se demande ce qu'il attend d'elle
Il lui offre, avec ostentation, un cadeau quelle refuse.
Il insiste et lui promet que ça la rendra heureuse.
Il a dans le regard une étincelle de joie mauvaise, qui lui fait peur.
D'une petite boîte, elle sort le collier qui lui a été volé la veille.
Il y avait une chance sur un million pour qu’il soit retrouvé, elle en est ébahie.
et un peu étonnée.
Pour elle, il s’est démené dit-il, il la veut heureuse. Il est prêt à tout pour voir fleurir son sourire.
du bout des doigts, il effleure ses lèvres comme pour en dessiner le sourire attendu.
Elle est si heureuse qu’elle ne se rend même pas compte qu’elle accepte son baiser et surtout qu’elle accepte le week-end qu’elle était fermement décidée à refuser
C’est sur un petit nuage qu’elle rentre chez elle.
une enveloppe glissée sous la porte d'entrée attire son attention
elle pense au jeune homme.
Ce n’était pas sympa de sa part de la planter comme ça.
effleurant son joli collier, elle pense qu’elle peut le pardonner. Elle a trop de joie dans son cœur ce soir pour en vouloir à quelqu’un.
elle ouvre la lettre
ce n'est pas son numéro de téléphone comme elle se l'était imaginé.
c'est un aveu
Il explique que c’est lui qui a volé son collier.
Il l’a fait pour faire plaisir à son oncle.
Oui, il est le neveu de son patron.
Il ne pensait pas à mal. pour lui c’était comme une plaisanterie. Mais il voit que cela va trop loin.
Son oncle est marié et il ne peut accepter qu’il lui brise le cœur, d’autant qu’elle lui plaît. Il sait bien que, maintenant, il n’a plus aucune chance mais au moins il aura réparé.
Le rustre! il a osé !
C’est mesquin et vil
jamais elle ne pourra leur pardonner ni à l'un, ni à l'autre
Et elle prend peur, peur de ce dont son patron est capable.
Elle se prépare une valise et malgré l'heure tardive, file se réfugier chez sa tante Marie.
heureusement qu'elle l'a, sa tante Marie, elle saura la consoler et la conseiller
Tant pis pour son travail, elle en trouvera un autre. Il est urgent pour elle de s’éloigner de ce genre d’individu.