Rosy (2)
Elle marchait vite, et sans un regard en arrière s’engouffra dans le métro, monta dans la première rame qui arriva sans même connaître sa destination. Elle s’en fichait Elle voulait aller le plus loin possible, le plus vite possible.
Au terminus, elle descendit, emprunta le premier couloir et se retrouva sur un autre quai alors même qu’une rame de métro arrivait. Elle pensa un instant se jeter sur les rails et retrouver ses parents dans un monde meilleur mais ne le fit pas. La rame s’arrêta, elle y monta. Blottie au fond du wagon, son sac sur ses genoux elle s’endormit.
Secouée et ramenée à la réalité par un agent de surveillance, elle se mit à hurler. Elle criait, se débattait, et s’enfonçait un peu plus dans son siège.
L’agent déconcerté essaya de la calmer. N’y arrivant pas, fit appel à la police.
une escouade de police accompagnée de médecins emmenèrent Rosy qui s’endormit sous l’effet d’une piqûre dans une chambre toute blanche dont on verrouilla la porte.
A son réveil Rosy ayant reprit ses esprits se demanda ce qu’elle faisait dans cette chambre et comment elle était arrivée là.
Elle voulut sortir, dans l’incapacité d’ouvrir la porte elle se mit à crier.
Un médecin lui expliqua comment elle était arrivée là et voulut en savoir plus sur elle.
Elle déclina son identité et parla de Marie. Il fallait vite aller chercher marie qu’elle avait laissée sur un manège au centre commercial.
Le médecin lui promit de s’en occuper et lui envoya une infirmière qui lui fit avaler quelques comprimés et l’enferma à nouveau à double tour.
Seule dans cette chambre l’esprit emplit de Marie, elle guettait l’ouverture de la porte espérant voir apparaître l’enfant, persuadée qu'elle serait bientôt là . Elle regrettait amèrement son geste. Comment a-t-elle pu penser un instant qu’elle allait pouvoir l’oublier.
elle paierait cher pour effacer tout le temps écoulé de puis le viol. Souvent elle se refaisait une vie à partir de là.
Elle se voyait avec ses parents dans la petite maison à la lisière du bois où elle avait grandi heureuse.
Tous les 3 allaient et venaient dans leur vie confortable où les ennuis et les violeurs n’existaient pas.
La réalité la rattrapait toujours et surtout il y avait Marie qu’elle aimait et détestait à la fois. Elle n’arrivait pas à comprendre ces sentiments contradictoires et ça la perturbait.
à suivre