vol de lapin
Exercice de mots imposés chez Olivia Billington link
les mots en gras sont les mots imposés
Un hélicoptère survolait le lotissement
Le voleur se posa la question
Etait-ce pour lui ?
Non pas déjà, il n’était même pas encore dans la maison, il doutait que la petite explosion du plastic qu’il avait introduit dans la serrure avait été entendu par qui que ce soit.
Prudent, il fit quand même corps avec le mur aplatissant son chapeau trop voyant.
Un moment il suivit les circonvolutions de l’appareil qui aussi délicatement qu’il put se posa
Dans le champ couvert de pissenlits qu’il laboura sans vergogne.
Le québécois en descendit, tout ébouriffé. Encore lui, se dit le voleur qui avait déjà eu maille à partir avec lui, pas plus tard que la veille.
Cette fois s’il le prenait, en plus la main dans le sac, sa sympathie légendaire ne jouera surement pas en sa faveur.
Le sublime de son éloquence lui donnait envie de gerber. Il fallait absolument qu’il se tire et le plus tôt serait le mieux
Avisant un cabanon isolé, il rampa jusque là et se contorsionnant réussit à s’y introduire
Un bon gros lapin aux yeux roses le regarda avec étonnement. Tout à coup il eut faim et prestement tordit le cou de l’animal en pensant au bon civet que sa mère en ferait. Oui mais en attendant il n’avait rien à manger.
Prenant le chewing-gum qu’il avait collé sur un papier et glissé dans sa poche il le fourra dans sa bouche et mastiquant, il attendit tranquillement que l’hélico reprenne de la hauteur, ce qu’il fit après que les hommes ayant récupéré et attaché à un piquet le dromadaire qu’un cirque avait perdu, dont on leur avait signalé la présence dans le coin.
Ouf ! Cette fois il avait eu de la chance.
Le voleur n’attendit pas son reste. Emportant son lapin il partit.