poesies

Une libellule En robe de tulle Au bord de l’étang Tuait le temps Le plus beau des mâles Aux heures estivales Au bord de l’étang Venait de temps en temps La jolie demoiselle Lissant ses dentelles D’un clin d’œil coquin Provoquât le destin Une libellule...

Aux pieds des rosiers En toute liberté Fleurissent les violettes Chante l’alouette En petite chemisette Les belles violettes Dans le vent frissonnent Les polissonnes Au petit matin J’en suis témoin Habillées de rosée Dansent la bourrée

Jamais tu ne te lasses ? Lacéré, ton cœur, pourtant dur, Durcit plus encore Jamais tu ne te lasses ? Lacis de larmes marque tes joues. Jouissance de ton bourreau. Jamais tu ne te lasses ? Lascif, ton éphèbe parti, Tisse tes heures d’ennui. Jamais tu ne...

Le jour se lève à peine Je n’ai pas digéré la peine D’être obligée aujourd’hui De tourner une page de ma vie Plus tôt que d’habitude Et je dois en prendre l’habitude, Ma mère m’a levée. Tout de suite au pied levé, J’ai dû avaler mon chocolat, Infect ce...

Viens ce soir On va parler On a tant de choses à se dire Viens ce soir Nos sacs on va vider On va crever les délires Il y a dans la vie Tant d’instants enlaidis Eclaircissons les malentendus A ce jeu nous avons perdu Laissons de côté la peur Si on veut...

Une nuit de grand clair de lune, Une présence inopportune Dans le jardin, d’habitude silencieux, Troubla mon sommeil précieux. D’une nature superstitieuse Me vint l’idée fallacieuse Qu’un fantôme rodait Du côté de la roseraie. Frissonnante et effrayée,...

Après la chaleur intense, De grosses gouttes de pluie S’écrasent sur mon parapluie. Le ciel d’un gris intense, Tout à coup, se met en colère. Dès lors que l’orage gronde, De partout, on s’affole. Du plus loin que je peux voir à la ronde Les rus dégringolent....

pour la toute nouvelle communauté d'Eglantine prête-moi ta plume Je me souviens Le jour s’était levé gris Une petite pluie fine Qui avait devancé mon lever Mouillait tout silencieusement Je me souviens Dans la cuisine C’était père qui préparait le café...

Elle s’arrête devant le petit café Met la main sur la poignée de la porte Sur le visage un petit sourire fatigué Effleure son porte-bonheur, un petit bout de corde Et entre malgré elle Alors que sur le boulevard, reste le frais du matin A l’intérieur...