quand j'ouvre ma fenêtre, le matin
Quand j’ouvre ma fenêtre, le matin,
Et que je salue le nouveau jour qui point,
Les projets en moi bouillonnent.
La nuit encore, bâillonne
Toute cette effervescence qui m’étreint.
le silence j'enfreins
et pousse la chansonnette
En réponse aux poules qui caquettent
la lune à son déclin
Me fait un clin d’œil mutin.
Comme tous les matins,
Je réponds au bonjour du voisin
Qui s’en va au moment précis
Où les premières lueurs du soleil chassent la nuit.
Un miaulement me dit
Que mon vadrouilleur de chat a choisi
De passer par la fenêtre.
En un bond, il pénètre
Et file à la cuisine, réclamer sa pâtée
A celle qui prépare le déjeuner.
Ainsi, toujours, je commence ma journée
En ouvrant la fenêtre sur la nouvelle clarté