ciel d'automne
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Mes tristes pensées S’égarent sur la route Des saisons passées Encore un nouvel automne Ravivant le souvenir
plaisir de jouer avec les mots
Mes tristes pensées S’égarent sur la route Des saisons passées Encore un nouvel automne Ravivant le souvenir
Dans la flaque d’eau Un ver se baigne gaiement Plouf, j’en fais autant Il n’apprécie pas du tout Et se recroqueville
L’enfant traverse Le camion arrive vite Hurlement de freins Le chauffeur et l’enfant Blêmes Pleurent de concert
pour le vendredi du coucou du haïku sur une photo d' Alice L’âne bâté Rêvant de prairies vertes Ne veut plus bouger Père lui met des raquettes Et le tire sur la neige Malgré les raquettes Dans cette immensité blanche On n’avance guère Pas la moindre empreinte...
Suis-je le plus beau ? Qu’en penses-tu beau miroir ? Mais tu es tout nu ! Dit la grande flaque d’eau Et vite elle s’évapore
sombre forêt d'où montent des bruits étranges cavalier perdu le crapaud maléfique l'a touché de sa bave
Silencieusement La rivière s’enveloppe De brume épaisse En sa blanche chemise S’enfonce dans le sommeil
pour le vendredi du coucou du haïku Petit capuchon rouge Chante et danse dans le bois Mère-grand attend Grand méchant loup affamé Aiguise ses longues dents
deuxième participation au coucou du haïku Un parfum de vent La mer calme est trompeuse Le voilier le sait A bord on se prépare A affronter la tempête
En haut et en bas A droite et à gauche Tangue le voilier Les éléments déchainés Lui ont ôté ses voiles