tais-toi, mon coeur
Tais-toi mon cœur,
Rappelle-toi la dernière fois.
C’était juste un admirateur
Qui se payait un p’tit émoi.
Tais-toi mon cœur,
Attends de voir.
C’est, peut-être, un agitateur.
Il faut sursoir.
Tais-toi mon cœur,
J’aurais trop mal
Si un autre bonimenteur
Nous faisait encore son bacchanal.
Tais-toi mon cœur,
Je sais, il serait temps
D’avoir un peu de bonheur.
Il te paraît attendrissant.
Vois-tu mon cœur,
Tu as été si malade,
Tu étais, comme, dans un broyeur,
Que je n’ose plus croire à leur salade.
Un jour viendra mon cœur,
Tu pourras t’ouvrir au bonheur.
En attendant, méfie-toi des aguicheurs,
Ils te rendent accro Aux antidépresseurs.