poesies

petite fille pour mes parents. femme pour mon mari. mère pour mes enfants. grand-mère pour mes petits enfants. un pourcentage pour les statistiques. suis-je vraiment tout cela? oui et pourtant non. je ne sais pas qui je suis, je change tout le temps....

Un slow langoureux, Une mélodie que tu aurais aimé. Sur la piste, tous les amoureux, Tendrement, se sont enlacés. Pas moi. Seule dans mon coin, Je me laisse bercer par la musique. Seule dans mon coin, J’attends que tu rappliques. La nuit avance. Les danses...

Blonds, bruns, roux Les enfants rient et jouent, A la maison où à l’école Partout ils batifolent. Les prendre sur son cœur Pour accumuler du bonheur. Fondre de tendresse Devant tant d'allégresse Yeux malicieux Rempli de questions, L’air audacieux Barbouillé...

petit enfant pleure pas. ton papa il reviendra. si par malheur il revient pas, de toi la vie se chargera. petit enfant faut dormir. le sommeil fait grandir. quand le jour s'en va le corps est bien las. regarde, la lune luit. il n'y a plus aucun bruit....

passe ton chemin vilain galopin Ce n'est pas pour toi Que s'ouvre cet émoi Elle a dans le cœur Son tout nouveau bonheur D’un pied léger Se met à danser Sa jupe en corolle Les papillons affolent Passe ton chemin vilain galopin Vois la bague qui brille...

Les nuages s’amassent Et forment un groupe compact. Les derniers rayons du soleil fadasse Sont pris de tract. Le crépuscule prend de l’avance Et l’obscurité avance. Les rues déjà presque désertes, Les trainards, déconcertent. Comme un roulement de tambour...

il plane très haut dans le ciel, les ailes largement déployées, comme pour narguer les chasseurs. d'un piqué il se pose sur la crête d'une vague. Un instant immobile, il guette le poisson puis remonte vers l'azur, Se reposer sur un nuage je le retrouve,...

la flamme dans ses yeux brillait plus que jamais cependant que son corps inexorablement allait vers la mort ses lèvres déjà bleues balbutiaient un adieu bercé tendrement dans mes bras aimants nous attendions tous les deux le moment affreux où son âme...

Un dimanche comme les autres. Au loin sonnent les cloches Annonçant l’heure de la messe. Tu attachais un ruban à tes tresses, Presque prête pour aller à l’église. Sur tes lèvres le plus beau des sourires A moi, ta maman, destiné. Pendant toutes ces années...

Pendant neuf mois Toi et moi nous ne faisions qu’une. Je sais, tu m’aimais Tu me détestais aussi J’étais ta joie et ton souci En toi j’étais un cadeau Dans tes bras, Une bouche de plus à nourrir Tu ne m’attendais pas si vite Ma sœur t’accaparait déjà...